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 Sans domicile fixe...

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Freak Brother
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Mon cam's: Transpo 4 sommairement aménagé
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Cochon

MessageSujet: Sans domicile fixe...   Lun 6 Juin 2005 - 18:09

Rappel du premier message :

thumright Voici un témoignage sympa tiré du site VeGaNTeKnO.Org:

La vie de nomade est quelque chose qui m'attirait depuis plusieurs années déjà. Je fréquentais des personnes qui vivaient dans leurs camions mais pas réellement sur les routes de facon nomade. Pour ma part c'est ca qui m'intéressait bien plus que le fait de vivre dans un camion - ce qui est déjà très fort au niveau de la remise en cause de notions telles que le confort moderne par exemple. Je voulais voyager sans attaches, être en vacances perpétuelles, vivre sur les routes au fil des rencontres, des découvertes, des pannes, …

Je suis devenu nomade par choix, mais cela ne s'est pas fait du jour au lendemain. Je ne me suis pas réveillé un matin en ayant l'envie de rejeter cette vie sédentaire comme ca, simplement pour voir. J'aimais voyager avec mon fourgon aménagé, aller en teuf et dans les rencontres politiques diverses. Petit à petit je partais plus souvent, plus longtemps et plus loin. La vie sociale des "gens biens" telle qu'on nous la présente : existence et plaisir par la consommation, épanouissement par le travail, bonheur dans l'amas de richesses… ne m'apparaissait plus depuis longtemps comme un model fiable. Et puis un jour j'ai appris que de manière assez rapide j'allais ne plus avoir de logement et je n'ai, en fin de compte, rien fait pour en trouver un autre. Voilà simplement comment je me suis retrouvé à vivre sur les routes dans mon fourgon aménagé.

J'ai rejeté cette société et sa logique sédentaire, mais c'est peut être bien aussi cette même société qui a fini par me repousser jusqu'à me faire disparaître. Car je n'ai plus d'adresse depuis quelques mois maintenant et c'est en la perdant qu'on se rend compte de l'importance que cette localisation géographique officielle de l'individu représente. J'ai des difficultés pour faire des démarches administratives simples, obtenir des papiers officiels, répondre à cette simple question : " d'où tu viens ? " … Mais je refuse catégoriquement de rentrer dans la logique policière qui impose aux " gens du voyage " de pointer chaque mois au commissariat de la ville où ils/elles se trouvent pour ne pas se voir recherché-e et être considéré comme coupable… de ne pas avoir d'adresse. Car une personne nomade non localisée devient, pour l'état francais, hors la loi !

Du même coup je suis devenu SDF, je n'ai pas de lieu d'habitation fixe. Mais je préfère les termes " nomades " ou " traveller " - qui ne sont pas connotés de facon trop péjorative. Non pas que je puisse avoir honte d'être assimilé aux SDF, ni même que je trouve ce terme péjoratif mais ce terme est devenu très négatif. Les SDF de l'imagerie caricaturale populaire ce sont les clochard-e-s alcooliques de nos villes, les paumé-e-s sales et qui font la manche. Pour ma part je suis un SDF volontaire et heureux de l'être. Je voyage, je ne paye pas de loyer (ni factures, impôts…), je migre en fonction des saisons : voilà pourquoi je préfère ces termes.

Sur les routes la vie prend un tout autre rythme, en fonction du jour, des saisons et du temps qu'il fait. Difficile de rester à veiller tard lorsqu'il fait nuit à 17:00 heures en hiver et sans télé (ce qui est un choix aussi). Difficile de passer une journée, voir plusieurs de suite enfermé sous la pluie sans pouvoir réellement sortir. La vie se fait presque dehors. Je me balade beaucoup plus avec mon chien qui adore ca. Je me suis mis à chercher des champignons et des plantes comestibles. Je me réveille chaque jour dans un endroit différent, sur la place d'un petit village, au cœur de Londres, au milieu de la forêt à quelques mètres de l'océan et dans quelques semaines au Maroc.

Je ne passe pas ma vie à travailler à plein temps - ni même à mi-temps d'ailleurs - pour un patron, mais cela ne signifie pas que je ne fais rien de mes journées. Je ne passe pas mon temps chez moi à me gaver de télé en me prenant sans cesse dans la figure que je suis un raté coupable de ne pas travailler. Ma vie aujourd'hui s'organise autour de choses simples comme le fait de trouver de l'eau pour remplir mes réservoirs, de la nourriture si possible gratuite, des toilettes et pourquoi pas du courant. Et le soir lorsque je mange j'ai plaisir à boire cette eau et à me chauffer car je sais d'où cela vient.

Je redécouvre la vie, les rapports humains simples. J'ai plaisir à parler avec les retraité-e-s qui promènent leurs chiens en plein milieux de l'après midi et en pleine semaine. Je rencontre d'autres nomades avec lesquel-le-s j'ai plaisir à discuter et partager nos expériences respectives. Je tombe en panne et c'est un vrai plaisir de voir des personnes, souvent ces mêmes nomades, venir m'aider.

Depuis que je voyage ainsi je préfère éviter de sortir le week-end et j'évite de rouler aux heures de sortie de bureau. Je fuis le monde du travail et ses zombi-e-s agressifs/ves et pressé-e-s de rentrer se vautrer devant la télé.
Je suis à côté de la plaque il paraît, grand bien m'en fasse ! Car si cette plaque est celle dont je côtoie les dérives je suis bien content de ne pas en être. En effet il suffit de rester dormir sur les parking en dehors des villes pour voir arriver toute une armée de mecs malsains en recherche de prostitué-e-s et tourner autour de mon camion telle des mouches. Ces mêmes personnes qui vont me juger de haut en me croisant dans les rues parce que j'ai une coupe de cheveux différente ou que je ne suis pas propre et à la dernière mode comme eux.

J'ai l'impression d'avoir quitté un monde d'hypocrisie pour le vrai monde. Un monde ou chaque instant est brut et véritable. Un monde ou les bons moments sont les meilleurs que j'ai connu et les mauvais assez rares et souvent avec une solution inattendue et parfois même agréable. Les personnes que je rencontre maintenant sont vraies, sans faux semblant et sans effets. Je vois les personnes telles qu'elles sont réellement : méchantes et excluantes sous des airs de ne pas y toucher mais aussi vraiment sympa et chaleureuses.

Le monde normal ne m'aura pas, c'est dans ce monde vrai que je veux vivre dorénavant !
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whip
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Dragon

MessageSujet: Re: Sans domicile fixe...   Lun 18 Nov 2013 - 15:01

Mettons de coté l'attribution du site.
La somme allouée pour une restauration de cette envergure me parait bien insuffisante... Tu peux bien me dire que tu n'as pas peur d'user tes petits bras, et je te crois, mais je me dis que tu ne te rends pas compte de la tâche que tu vas avoir.
Tu vas commencer par remettre en état deux pièces pour vivre, une à tout faire et une chambre. un minimum d'isolation, un poèle ou une cuisinière à bois, quelques lampes à huile ou gaz. Si pas d'eau courante, source, puit potable ou récup d'eau de pluie et rosée...
La base avec un minimum de thunes. Faisable.
Tu m'as l'air partie pour de l'autonomie autarcique ? Donc récup ou dons.
Un véhicule est obligatoire. Tu n'as pas le permis mais une mobilette permet énormément de choses, la petite charette bien conçue derrière. Un baudet ou une mule, sortie d'argent, est un investissement qui peut être rentabilisé. Attelé, l'animal doit avoir appris, ou bâté, il participe aux travaux. Ramassage de bois, force motrice pour puit ou moulin, transport de piquet pour clotures...
Jardin pour légumes, le fumier du baudet permet d'amender le sol, patures pour bétail, chèvres, moutons, vaches ??? Encore de l'argent de sorti avec quelques retours : fumier, lait, viande, peau. Mais beaucoup de boulot et résultats aléatoires.
Un peu de braco, collet ( il y a plus simple ) et nasse si rivière accessible, basse cour, encore des fafios qui sortent, mais oeufs, duvet si oie ou canard, viande.
Un cochon permet d'éliminer beaucoup de déchets et garantit viande et saindoux. Prévoir un point d'eau, contrairement à ce qui est dit, le porc est très propre. Il permet de retourner la terre à moindre coût, il faut interresser le sol.
Pour l'instant, tu as maçonné, isolé, tuyauté, équipé une partie de batiment pour toi et ton cheptel. Retourné et fumé ton jardin, clos et sécurisé tes parcelles à animaux. L'année suivante, ton jardin commencera à travailler, tu feras véler les mères pour renouveler et pouvoir ainsi récuperer de la viande. Tu seras jardinière, éleveuse, bouchère ( viandes à stocker, si pas de frigo électrique, salage ou fumage ). Il te faudra du foin pour la mauvaise saison, de nouvelles parcelles à entretenir.
Tu dépends des élèments extérieurs, trop sec, trop chaud, trop froid, de ton humeur et de ton physique, si tu es malade ou bloquée par un accident.
Je ne noircis pas le tableau, j'envisage ce qui peut arriver.
Si tu as le confort moderne, chouette, les frais inérant à ceux ci sont inévitables. Electricité, eau et évacuation des déchets ne sont pas gratuit. Comme les taxes foncières. L'assurance pour les batiments et les bestioles, pour toi aussi. Les soins médicaux.
Je n'ai qu'un hectare et deux petits batiments, je peux te dire que c'est du boulot pour entretenir et qu'il me manque des billets pour maintenir tout en état. Je fais attention à tout, je me démerde pour faire un maximum, mais la nature et le temps travaille plus vite que moi. J'avais un poulailler, j'ai arrêté quand il y a eu le virus de la grippe aviaire en 2004. Les renards et les fouines aimaient à faire leur marché avant ça. Il me fallait du grain en complément, pas donné, mais j'avais des oeufs et de la volaille ( à plumer et à vider ). Les oies sont de bonnes gardiennes et bonnes au four mais les chiens ont rattrapé le jars qui a eu la mauvaise idée d'aller voir l'herbe de leur parc... J'ai donné la dernière. Parce qu' avoir des animaux demande du temps, de l'argent, et immobilise le propriétaire, je n'ai plus que mes trois chiens et il est parfois compliqué d'aller ou je veux avec.

Tu dis que personne ne s'occupe du lieu, ce qui ne veut pas dire que personne n'en veut. Quel est le problème de cet endroit, accessibilité, viabilité ? Quelles sont ses ressources, eau, exposition, stockage ? Quelle était sa fonction antérieure, ferme, caserne ?

Je n'emploie que le tutoyement parce que je considère que ton ami ne se sent pas concerné par le projet. Pourtant commun au départ.
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Lhyn
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MessageSujet: Re: Sans domicile fixe...   Lun 18 Nov 2013 - 23:23

Pour les animeaux, il existe des sites de Dons, ou des fermiers ou particuliers, se debarrassent de leurs animeaux (je sais, c'est mal), ânes, vaches (plus rare), oies, porcs, chevaux, poulets, lapins, moutons, ect... je les avaient repérés y a presque 3 ans. Pour les amener sur les lieux, mon oncle ardennais ou ma tante, pourra m'aider a le faire, ils ont encore leurs remorques et camions pour chevaux (ce qui est deja pratique).

Pour les porcs, t'inquiete, je sais parfaitement, je ne suis pas citadine (j'ai vecu en villages ruraux assez eloignés de tout et dans les ardennes entouré de fermes a parfois filer des coups de main).
Le seul que je préfère légèrement eviter c'est les vaches, certes, certaines especes rustiques pourraient être interressante, cependant, elles sont plus fragile et ont tendance a rapidement tomber malade (si je m'en tiens a ce que j'ai comme souvenirs d'un des anciens voisins de mes grands parents qui se plaignaient de pas mal de problèmes avec les bovins). j'hesite malgré tout pour un bon vieux porc ou pour un sanglier, ayant deja goutés certaines spécialités faites maisons chez ma Tante, c'est assez delicieux, et l'animal fait la même chose qu'un porc. (Le Rat aussi est très propre ^^)

Pour les renards et fouines, ma tante avait un moyen: laisser toujours un petit surplus pour nos amis, tout en les laissant faire leurs travails sur les animeaux plus problématiques (mulots, rats, souris, lapins).

Le problème de l'endroit est l'accessibilité, on y accède par un chemin escarpés et rocailleux, faudrait que je retrouve les photos des lieux (faut encore que je retrouve la puce, en esperant que les minous ne l'ont pas perdue quelques part), ce serait plus simple a comprendre.
L'endroit comporte une source d'eau, et a une evacuation à l'ancienne (a deblayer et nettoyer là encore). L'endroit se trouve en Andalousie dans une région assez éloignée de tout.
Pour l'electricité, j'ai prévu de la biomethanisation, quand a l'eau, une epuration phytosanitaire, devrait faire l'affaire (meme si on peu utiliser d'autres moyen). La flore alentour va d'arbustes, des oliviers sauvages, de la flore rocailleuses sur certaines hauteurs, mais en contrebas et alentours, c'est surtout des hautes herbes, et des grains sauvages (blés principalement). Visiblement la flore qu'on plantait a l'epoque semble avoir pris ses aises, je vais dire ^^.
J'ai pus voir que certains des lieux avaient encore des corps de cheminées voire même des fours en pierre, bon faut généralement une heure de chauffe pour tuer les microbes mais ils sont utilisables (si on deblaie les lieux).

En fait dans la region, ya  plusieurs lieux de ce genre complètement laissé a l'abandon depuis presque 50 ans, cela date des exodes ruraux.
La disparition des habitants âgés, l'abandon progressif des travaux agricoles – en particulier dans la deuxième moitié du XXe siècle –, les moyens de communication insuffisants et l'absence de services de base ( raccordement a l'eau/electricité souvent (mais y a souvent des puits, source ou riviere)) ont incité les jeunes (mais pas seulement) à s'installer dans des communes mieux équipées ou dans les grandes villes. Peu à peu, de nombreux villages se sont vidés de leurs habitants.
Toujours est-il qu'on peut faire 20-30 km sans apercevoir âme qui vive, ce qui n'est pas si fréquent que ça en France quand on y réfléchit (c'est pire en belgique, tout les 5-10km, tu as une ville ou un villages). Il y a plein de gros village, voire de petites villes, anciens centres économiques ruraux, à moitié vides. ça ne m'étonne pas que des villages plus petits aient carrément disparus. J'avais déjà constaté un mouvement de restauration, alimenté par un tourisme rural et les résidences secondaires.

Bien entendu, les titres de propriétés sont soit a d'anciens et vieux propriétaires terriens, soit a des heritiers, cependant, il existe certains villages (comme en grèçe) qui n'ont pas de titres, ni propriétaires. C'est ceux là que je vais tenter de trouver avant ensuite de mettre en oeuvre ce que je souhaite. (mon projet est en plusieurs phases et je ne suis pas dupes du temps, mais j'ai de la famille pour m'épauler heureusement), auquel cas, je me tournerais vers ce que j'ai expliqué (les ruines andalouse).

L'association El Pueblo par exemple est sur ce genre de projet dans un de ces hameaux avec des jeunes espagnols ayant le même projets, cela a commencé par quelques gens (trois ou quatres, ce me semble), ils sont aujourd'hui une vingtaine.

Il est vrai que le projet etait commun au depart, et même siens a la base, mais il rechigne: l'idée de partir a pied ou même avec un moyen de transport leger (comme un VAE par exemple), il préfèrerais encore partir en bateau ou en voiture.
Comme il dit, il ne veux pas être mal vu et considérés comme un parvenu. j'ai beau lui dire qu'il y aura toujours des gens pour considerer qu'on en sera et qu'on sera toujours mal vu de quelqu'un (experience de ma tante: un de ses voisins l'as toujours pris pour une connasse hippie, profiteuse et feignasse, alors qu'elle fesait de l'elevage et boulottait au luxembourg comme DRH pendant un moment, mais bon, y a des cons partout). Il se plaint mais ne se bat pas pour ses convictions, ce qui fait que je compte lui montrer en franchissant le pas.

Le problème, c'est ce qui m'inquiète, c'est de voir certains lieux se gentrifier par spéculations mais également, ce que je vois, c'est une sacré arnaque pour le moment: certains ont vu le filon avec les neo-ruraux, et j'en ai vu qui revendent les terrains ou morceaux (genre une ferme, une maison) dans un tel etat de ruine mais a des prix qui n'ont aucune equivalence, meme en Belgique: un exemple: un corps de ferme en ruine, plus de toit, plus de murs (a peine un muret et encore), et un terrain de la taille de celui de chez ma grand mère, pour un prix de 65.000 Euros.
Le même terrains, avec des restes de ce genre en Belgique, ne vaut meme pas 5-10K Euros. Il y a une bulle qui se forme pour le moment, et je m'en méfie, cependant, il y a aussi les "invitations", des gens, des maires souvent, qui vendent a très bas prix des maisons ou des terrains a des prix genre 1Euros ou 500 Euros la maison +10 hectares de terrains.
La condition: ëtre jeune principalement ou avoir des idées, ou encore en couple. La raison: redonner vie a des lieux qui sont en trains de mourir (vieillesses des habitants, besoin de nouveau né très souvents). ce sont des aubaines, mais actuellement, je n'ai vu que deux annonces de ce genre, et elle n'ont durés que peu de temps (10-20 jours).

Niveau solutions, il y en a plusieurs, je vais utiliser mon voyage pedestre pour la phase 1 du projet, cela prendra normalement 4 à 6 mois normalement.

Pour te donner une idée de ce qui peut etre fait avec l'equivalent (un peu plus quand meme) de 5000 Euros. http://www.beingsomewhere.net/hobbit.htm
Ce qui peut être une idée et est parfaitement fesable (pas seul mais j'ai des personnes intéressée par le projet, ce qui n'est pas un mal, et ma tante m'as deja dit qu'en cas de besoins, ils ne se gêneront pas pour venir filer un coups de main (ce qui ferait en tout 6 personnes)).

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Dragon

MessageSujet: Re: Sans domicile fixe...   Dim 24 Nov 2013 - 17:41

Les dons d'animaux sont souvent des récups de maltraitance ou de réforme. Donc soit problèmatiques, soit en fin de cycle.
Le porc est un animal sociable qui vit avec l'humain. Bien que ce dernier ne l'aime que pour sa finalité ! Concernant le sanglier, ce sera plus sport. Celui ci n'a pas prévu d'être en captivité et restera incontrôlable...
Si lapins, prévoir des cochons d'inde pour contrôle sanitaire. Le cochon d'inde s'élève bien et se mange comme le lapin.
Tu dois avoir sacrément les moyens pour partir sur un projet de biométhanisation !!! C'est du lourd !
Tu trouves un site isolé pour ne pas dire paumé et tu veux y apporter des solutions demandant des apports d'energie et de maintenance dignent d'une petite ville.
Tu ne fais plus dans le projet d'insertion autonome mais dans la re-création du schéma existant.
La maison des hobbits c'est un peu folklore... Réalisable et vivable, une variante des maisons troglodites, mais si tu as des batiments je ne saisis pas le pourquoi investir ailleurs que dans la réno de l'existant ?
Tu parles de coûts exorbitants pour des ruines ou des terrains, j'ai dit sur un post précédent que l'argent est le nerf de la guerre. Que ce soit en investissement comme en entretien.
Etre jeune ne dure qu'un temps, avoir des idées, c'est une chose. Pouvoir les réaliser et les rendre viables en est une autre. Les lieux qui sont "morts" correspondaient à un moment a un besoin. Qu'en est il aujourd'hui ? Et demain ? Si tu veux réveiller un site, défini correctement ce a quoi il sera consacré.
Exemple : une ancienne base militaire sera ingérable pour un couple voulant vivre retiré de la société mais peux devenir intéressante en la transformant en camping naturiste, en terrain de jeux genre paint ball, en site de remise en forme ( yoga et autres ), en structure d'accueil pour nomades, en centre de vacances en yourtes et autres tipis...... What else.
Le rejet de la société telle qu'elle est ne doit pas nous faire oublier que nous sommes la société !
Celle qui viendra sera celle que nous aurons installée.
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Fourgon-Nomade
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MessageSujet: Re: Sans domicile fixe...   Lun 25 Nov 2013 - 11:23

modérator 


Bonjour,

Merci de rester en phase avec le sujet de départ, "la vie nomade en camion à l'année",

Les sujets concernant ; l'acquisition d'un terrain ou maison ; les habitats alternatifs ;

ne manquent pas dans "Nomade's Land", répondez dans un sujet existant ou postez un nouveau sujet, avec un titre explicite, merci !

Cordialement.

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Dragon

MessageSujet: Re: Sans domicile fixe...   Lun 25 Nov 2013 - 16:48

oups, s'cuzez M'sieur Dames, je me suis laissé emporter par la discut. Embarassed
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MessageSujet: Re: Sans domicile fixe...   Mar 26 Nov 2013 - 10:49

Confusedée, tu prens alors que je suis aussi fautive.

Mais pour recentrer le sujet: on peu pecher par trop de bonne volonté et ne pas voir les ecceuils, il faut en etre conscient. Cependant, l'impression de liberté, n'est pas vécue par tout le monde.

Pour avoir deja vu des gens venir au jardins communautaires de l'ASBl, on a deja vu que très souvent, l'impression de liberté et de bien être s'estompe chez certains, une sorte de manque arrive et il quitte les lieux pour retourner vers le monde "civilisé"...y a d'ailleurs eu un gros coups de gueule de la part de Longo Mai a ce sujet: des gens qui pensent vouloir tout quitter, qui tente de faire des trucs mais qui en fait et en realité, se cherche eux ou des solutions pour guerir mais qui ne feront jamais le choix de changer definitivement de mode de vie... donc a termes, c'est juste soit du parasitisme soit du tourisme dans un lieux qui lui cherche une alternative sociétale viable a long termes.

La liberté, certains la ressentent quand ils n'ont plus aucune attache, d'autres paniquent après en comprenant et pour certains, c'est l'Euphorie en continu.
Quelqu'un m'avait dit un jour que l'homme n'etait pas fait pour travailler, pas comme nous le fesons maintenant, mais qu'il etait fait pour reflechir, imaginer, travailler a l'avenir. Et personnellement, je pense qu'il a parfaitement raisons.

La liberté n'as pas de prix et je dirais que comme dans la parabole de Lafontaine sur le Chien et le loup: La majorité des gens sont des chiens qui ont oubliés d'avoir des crocs et qu'on a transformé en ânes, certains sont de purs chiens et il y a les loups a l'exterieur qui tente de prévenir qu'a l'interieur, il y a des chats qui sont en train de voler le lait de la maitresse de maison.

C'est assez amusant de remarquer un phénomène quand même assez universel chez pas mal de nomades ou de gens qui se sentent libre d'un coups (et qui veulent pas revenir a la société): ils voient des solutions dans ce qui pour les sédentaires paraitraient intolérable (la rue toussa). l'imagination, l'intellect fonctionne a plein régime a trouver des solutions, pas pour rien qu'on disais nos ancêtres plus intelligents que nous actuellement, je pense.

La liberté a un prix cependant....

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Dragon

MessageSujet: Re: Sans domicile fixe...   Jeu 28 Nov 2013 - 21:58

Que ce soit dans la rue ou en camion, de toutes façons l'individu intègre une société. Avec ses besoins, ses règles et ses obligations. La liberté n'est accessible sur une vie que par périodes. Rares sont les personnes qui passeront leur vie entière en dehors de toutes obligations communautaires. La personne qui "relate" son choix de vie dans le texte de départ de ce post fait fantasmer certains en racontant son expérience... Combien de temps a t elle durée ? Que fait elle aujourd'hui ? Je ne suis pas "fan" de ce genre de prose, cette personne me fait penser à tous ces écolos qui veulent gérer l'environnement mais qui ne se soucie pas de savoir ce qu'ils consomment à l'année en  techniques confondues  ( tel mobile, télé et autres mixers, auto, chauffage, agréments divers ). Comme d'hab, de bonnes excuses, les enfants, le travail, la vie normale. A côté de chez moi, il y a des gens qui ne veulent pas d'éoliennes, ils préfèreraient peut être une centrale nucléaire ? La plupart des gens qui ont des camions ne vivent pas dedans mais s'en servent épisodiquement. Les autres ne passent pas leur vie entière ainsi. Quelques uns s'accrochent et arrivent à passer dix à quinze ans en nomades, mais la scolarisation des enfants complique la donne.
Les populations nomades ancestrales ont de plus en plus de mal à vivre comme leurs prédécesseurs. Les gens du voyage se sédentarisent pour passer outre les écueils qui leur pourrissent la vie, en gardant tant bien que mal une autonomie voyageuse très mal vue par la majorité des gens. Il est vrai que la caravane n'est sympathique que derrière le scènic et en juillet août. C'est pour cela que de plus en plus de gens du voyage ont de grosses berlines allemandes pour tracter, le fourgon ne sert qu'au rempaillage de chaises.
Pour en revenir à notre SDF du départ, il vit un bonheur quotidien, même si agrémenté de quelques journées pluvieuses qui le lasse. Mais il ne veut pas être appelé SDF parce que le terme lui parait négatif, il refuse une société mais ne fait rien pour la faire évoluer. Il veut juste marcher au bord du chemin sans le perdre de vue, on ne sait jamais des fois qu'il se perde. Récupèrer ce dont il a besoin en se moquant du besoin des autres ( d'accord la plupart des besoins des gens sont créés et superficiels ), ben oui mais aujourd'hui j'aimerais savoir de quoi il vit et comment il vit...
J'ai une floppée de copains qui ont fait le tour de la planète pendant des années, libres comme tous les animaux sur cette terre. Aujourd'hui, ils sont tous casés et solidement ancrés dans cette satané vie que pour rien au monde ils n'auraient voulu vivre à l'époque de nos utopies. Certains n'ont même pas la moitié de leurs souvenirs pour cause de séparation ! Triste ? Non c'est la vie. Et la vie évolue, nous la faisons évoluer.
Etre sdf est souvent un concours de circonstances malheureuses, quelques fois un choix. L'important n'est pas de se revendiquer libre parce que sans appartement, la liberté n'est pas dans l'absence de possessions matérielles mais dans ses actes. Voir les expériences des deux protagonistes de Nus et culottés. Le narrateur du texte est autant enchaîné que ses parents l'ont été. Dépendant du bon vouloir des sociétés qui l'entoure, comme un bouchon sur une rivière. Recréant son monde pour ses besoins. Pour combien de temps ? Je doute qu'il soit devenu nomade intégral. Il dit ne pas travailler pour un patron, mais comme ses lointains ancêtres fouille partout de quoi subsister, quémande ou s'arrange pour se chauffer ou s'éclairer, il se la joue Into the wild...
Je lui souhaite de pouvoir vivre son bonheur quotidient suffisamment longtemps. Je suis juste embêté qu'il ne dise pas la vérité. Les galères quotidiennes, le manque de soins, le rejet par la masse qu'il critique, les aides qu'il récupère pour continuer à vivre "indépendant". Parce que bien que l'Europe soit effective, les passeports et autres cartes d'identité, permis et assurance sont de précieux sésames à présenter dans n'importe quels pays qui les demandent !!!
Je vais donc laisser les réveurs dormir en paix et m'éloigner sans faire de bruit.
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